ARLON
- Les nuits de l'Entrepôt -

Petit concert fantastik en Belgik! (tiens ça rime): de la vraie bière avec alcool (pas comme à Liévin!), des frites, des chiottes mobiles, 3 petits chapiteaux où les concerts se succèdent (dont les incroyables "Das Ich"), très peu de politique mais beaucoup de défoule, une petite scène toute proche du public, une fin de soirée dans une cave avec les Marcel où on échange mes bières et clopes contre leurs haribos et fantas from ze bus de la haine, un Bouli euh.. conquis et calin on va dire!...
Un petite conte sympa sous ces grandeuh zé belleuh photos (non là sans déc c'est du beau et du bon!!)

CONCERT DES MARCEL
(descriptif en passant sur les photos)

Franck et Bistek regardent un truc mais quoi? Tof mène le bal Bistek fait Riverdance Tibal et Bouli baissent la tête Choré de Tibal Bistek s'éclate en arrière-plan
Choré de Franck et Tibal: "Soumis à la tyrannie..." "BAISSE LA!" Bouli la fatale Tof le sensuel Tof Franck le beau blond
La danse de David sur "Ma Copine Cathy" Bouli s'est coincé(e) la colonne vertébrale Franck a du bouffer une tarte à l'oignon Tof ni pute ni soumise Tibal fait le chat Tibal ne voit pas le prompteur
Notre Tof multi-fonctions est livré avec les piles Frotte eud'beudène contre eul'mienne Philomène! "Je l'ai vu je vous dis je l'ai vu je l'ai vu de mes yeux vu" Le bourreau de Boulogne-sur-mer La scène est trop petite Franck et Tibal en rute
Tof à la guitare Le public belge Le bourreau Bouli n'est pas une fille facile Bouli a vraiment une grosse guitare! "Mes cheveux sont beaux de toute leur forme"!
Tibal confond toujours saxo et guitare Les jambes bodibildées de Tibal Bistek en Peter Pan Bouli est ému de mon ticheurte Il frime devant Tof Bouli prône l'infidélité!

CONCERT DES "DAS ICH"
(
leur site)

Le chanteur de "Das Ich"... Günter Herbert Miller Krakenauer von Bibendorf! Y a du brouillard chez Das Ich! Le Minotaure fait aussi partie du groupe Sans commentaire!  

Arlon est une bourgade Belge à la frontière du Luxembourg et de la France, tristement célèbre ce jour-là pour le procès Dutroux qui s'y déroulait. Après une demi-heure d'angoisse avec 0.5l d'essence en réserve dans la smart et pas une pompe à essence avant le Luxembourg (0,93€ le litre de SP98, c'est le paradis ce pays: le prix augmente moins vite que la quantité!), on arrive avec ma Bella à Arlon et personne en ville ni à la baraque à frites ne savait où se déroulaient les concerts, ni même qu'il y en avait. Pourtant arrivés sur place ça ressemble bien à un mini-festival: un petit entrepôt en pierre avec 2 chapiteaux autour où se jouent 3 concerts en simultané, soit une bonne vingtaine sur les deux jours. Une fois rentrés (en VIP bien sûr... merci Richard!), on tombe sur un concert inhabituel: à mi-chemin entre woodstock et un bal musette belge (baraque à frites dans un coin, bar-snack dans l'autre et toilettes mobiles!). Et surtout, pas une tête connue, pas un gars déguisé! Même le pauvre Barney ressemble à un chien abandonné au bord de l'autoroute derrière son stand ticheurtes. Pas le temps de lui tenir compagnie, on arrive juste quand ça commence: tout le public semble découvrir le groupe, un gars d'un bon demi-siècle accoudé au 1er rang a le sourire qui grandit au fur et à mesure que sa tête bat le rythme avec un regard à son copain qui semble dire "Saperlipopette mais c'est pas mal du tout ce petit groupe!", ça pogote juste ce qu'il faut pour être tranquille devant, on est pas écrasés, bref, impeccable. Les Marcel se déchaînent sur une scène, grande comme ma piaule d'étudiant avec une sono digne des meilleures R5 tuning. Plus de défoule et moins de politique que d'habitude (en même temps on était pas en France!), tout le monde s'éclate même si peu, voire personne!, ne connaissent les rituels de concert (Fée Depovga, Médiseuse et son "ta gueule", "Ouh-oh!" à la place de "Bour-reau!...). Certains pogotent mais un public de 300 personnes sous un chapiteau c'est moins compact que d'habitude et certains se viandent lamentablement (1 seul blessé, ouf!)... heureusement qu'ils n'ont pas sorti le bateau, ça aurait été le Titanic!
De notre côté, Bouli remarque les 2 ticheurtes
"I love Bouli" sur coeur rose que je lui avais promis passke y avait pas sa tronche sur mes flyers et qu'il est d'une nature très jalouse, comme toutes les filles à succès. Franck aura également le bon mot lorsque je lui crie "A poil Franck", il me répond de la scène qu'il peut pas parce qu'il a grossi mais m'invite à venir le faire. Les yeux jaloux de ma Bella lui feront décliner l'invitation "Bah ouais t'es maqué toi alors forcément!..."
Le concert dure 1h30 et pendant le rappel, Bouli et Bistek ne quittent même pas la scène! C'était vraiment pour le principe: les autres sont revenus au bout de 20 secondes!
Le concert terminé, on retourne au
best checkpoint post-concert, le stand de Barney... y a pas la foule de d'habitude mais notre pro du commerce parvient à refourguer quelques ticheurtes et CD dans les barquettes de frite (non je déconne après il va avoir des ennuis!). Bouli arrive, mal démaquillé, s'émeut devant mon ticheurte avec un bô poème dans le dos (il m'a pas dit s'il voulait qu'on commercialise...), me fait croire que c'est le plus beau jour de sa vie après, bien sûr, le jour de notre 1er baiser. Tof nous rejoint et qualifie ce ticheurte de "fétichisme" alors que Bouli frime, puis David se pointe avec sa frite mayo et enfin Franck (pour voir si Barney est rentable je suppose!). C'est là qu'il nous dit d'aller dans l'entrepôt, y a un groupe "terrible". Trop dur pour ma Bella qui admirait son idole avec des yeux de merlan. Mais en effet, ça valait le coup! On tombe sur une salle noire avec au fond un piquet de torture tout bizarre (je croyais au début que c'était un club sadomaso) au pied duquel se démène un horrible allemand chauve tout maigre, accomagné par ses 2 musiciens échappés de l'enfer ("Das Ich"). Imaginez de la musique satanico-gothique "chantée" par un Allemand qui faisait plutôt penser à un prisonnier de camp qu'à un SS!
Le retour approche mais le grand Barney (qui s'ennuie tout seul!) nous emmène dans la cave où se restaure le groupe.
Qu'est ce que ça bouffe un Marcel! Bouli fait la meneuse de revue, il nous apprend qui couche avec qui, renifle les effluves corporelles de Tibal, frime avec le ticheurte... seul Franck m'appelle par mon nom de famille "TeD 62" au lieu de "TeD". On discute comme de vraies commères pendant une petite heure puis Blanche-Neige Brad signale à ses 7 nains qu'il est temps d'aller faire dodo quand même. On entend plus Bella, qui ne se sent plus au milieu de tous ces mâles-idoles... En partant on croise le chanteur des "Das Ich", je sens que Bouli en a peur et va faire des cauchemars alors je le rassure en lui disant que tout sec et avec sa peinture orange sur le corps, il ressemble plus à un chips au paprika qu'au diable. Enfin, troquant bières et clopes de la smart contre haribos et chips de leur camion de la haine, on attend leur 2è camion, celui de l'amour, cher à Bouli. Et en plus ils dorment dans la même ville que nous, on leur aurait bien apporté les croissants le lendemain!!